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Le price/cash-flow, une alternative au PER

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Souvent, l’évaluation d’une entreprise cotée repose exclusivement sur le ratio cours/bénéfice (PER), qui est le rapport entre le cours de l’action et le bénéfice par action.

Un PER élevé indique une valorisation élevée de l’entreprise. Cependant, cette mesure ne capture pas toujours fidèlement le potentiel de croissance de l’entreprise ni sa capacité à se développer. Le bénéfice, qui est la base du PER, peut être influencé par de nombreux facteurs et est calculé après la déduction des amortissements. Plus une entreprise investit, plus elle amortit ses actifs chaque année, ce qui peut réduire son bénéfice, même si elle se porte bien et se prépare pour l’avenir.

Le cash flow, ou la marge brute d’autofinancement, est souvent considéré comme une mesure plus pertinente que le bénéfice, car il prend en compte les amortissements et les provisions de l’entreprise. Il représente les ressources que l’entreprise peut générer par son activité et sa capacité à financer ses futurs investissements. Le ratio cours/cash flow, qui divise le prix de l’action par le cash flow par action, indique dans quelle mesure le marché perçoit la capacité de l’entreprise à générer du cash. Un ratio élevé suggère une valorisation plus favorable de l’action, reflétant la confiance des investisseurs dans la stratégie d’investissement de l’entreprise.

Les valorisations varient également d’un secteur à l’autre. Par exemple, le ratio cours/cash-flow moyen dans le secteur automobile est rarement supérieur à 10, tandis qu’il dépasse souvent 20 dans le secteur du luxe. Cette disparité s’explique en partie par la nature cyclique de l’industrie automobile, qui présente un retour sur investissement moins régulier que celui du luxe.

Cependant, le ratio cours/cash flow présente ses limites. Il est difficile de distinguer la part du cash flow attribuable à l’entreprise consolidante de celle des actionnaires minoritaires, et deux entreprises peuvent avoir un ratio similaire même si l’une est plus endettée que l’autre. Certains analystes financiers préfèrent donc utiliser le critère de la valeur de l’entreprise, qui inclut la capitalisation boursière ainsi que les dettes et les provisions non réservées, qu’ils comparent à des données économiques spécifiques telles que le chiffre d’affaires ou le résultat d’exploitation.

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